Lexique

« Mauvaise herbe », à savoir une plante se trouvant dans un agrosystème sans y avoir été intentionnellement installée.

Champignon enfermant un grand nombre d’espèces parasites ou saprophytes provoquant l’alternariose. La dispersion des spores est assurée par le vent et les éclaboussures de pluie. Le champignon peut survivre dans le sol, sur des résidus de culture ou des tubercules infectés.

L’altise est un insecte qui constitue une menace pour nos cultures depuis la disparition des néo-nicotinoïdes (insecticides dont l’utilisation est majoritairement interdite dans l’Union Européenne).

Minuscule coléoptère de couleur brune de 1,5mm à la taille adulte, extrêmement nuisible pour la culture des betteraves. Ce petit coléoptère, qui provoque des morsures aussi bien souterraines qu’aériennes, peut tuer les plantules avant la levée et provoquer la mort de jeunes plantes.

Aussi appelé « pourriture grise », le botrytis est une maladie cryptogamique, c’est-à-dire causée par un champignon. Parfois souhaitée pour obtenir des raisins plus riches en sucre et donc capables de donner des vins liquoreux, elle est la plupart du temps redoutée des jardiniers, horticulteurs, maraîchers et vignerons car son attaque peut compromettre la récolte ou être très préjudiciable à l’esthétique de la plante.

Maladie fongique foliaire de la betterave due à un champignon. Elle se présente par de petites taches rondes et grisâtres avec bordure rougeâtre. En conditions favorables, les taches se multiplient jusqu’au dessèchement complet des feuilles touchées. Cette maladie peut provoquer jusqu’à 30% de perte de rendements.

Maladie provoquée par des champignons multicellulaires qui se développent dans les épis, transformant les grains en une poudre noire de tissus fongiques. Le charbon affecte plus particulièrement les plantes de la famille des graminées, notamment les céréales (maïs, orge, blé) mais aussi d’autres plantes cultivées comme l’avoine et la canne à sucre.

« Mauvaise herbe » annuelle à fleurs blanches très présente dans les milieux cultivés. Elle doit son nom à ses feuilles en forme de patte d’oie d’un vert blanchâtre.

Maladie qui, comme son nom l’indique, est provoquée par une bactérie. Il s’agit de la plus dangereuse maladie des arbres et arbustes de la famille des rosacées (pommiers, poiriers, etc), favorisée par des températures élevées et un climat humide. Les feuilles des arbres atteints présentent des taches brunâtres ou couleur rouille, de forme elliptique (le long de la nervure principale) ou plus irrégulières.

Maladie courante des végétaux, causée par certains champignons décomposeurs couramment présents dans le sol, tels que le fusarium, avec un développement parasitaire. Souvent d’apparition homogène sur la parcelle, elle est généralement provoquée par les rotations de cultures ainsi que par un climat humide.

L’helminthosporiose du blé, de l’orge et du maïs est une maladie assez rare transmise par un champignon présent sur la surface des grains. Cet organisme contamine les feuilles puis l’épi. Il en résulte une baisse de rendement (jusqu’à 50%) et, dans le pire des cas, un dessèchement complet de l’épi.

La jaunisse est une maladie qui affecte un grand nombre de plantes dicotylédones (plantes à fleurs) ou monocotylédones (graminées). Elle se manifeste par un jaunissement généralisé des feuilles qu’il faut savoir distinguer des problèmes physiologiques, telle une carence en magnésium par exemple. Différents micro-organismes, des virus principalement, sont responsables de cette maladie. Ils sont tous transmis par les insectes piqueurs-suceurs, de la famille des hémiptères (pucerons, aleurodes ou cicadelles).

Maladie virale végétale transmise par des pucerons et causée par plusieurs souches virales. Ces souches se retrouvent dans de petits foyers de la culture. Leur apparition tardive est moins marquée sur le froment que sur l’escourgeon.

Le lessivage du sol est le transport des éléments du sol par l’eau de pluie, des couches supérieures vers les couches inférieures.

Espèce d’insectes coléoptères ravageurs de 2mm de grandeur se trouvant dans les boutons floraux du colza. Il croque dans ceux-ci avec pour conséquence des hampes fructifères irrégulières (fleurs vides et pédoncules sans siliques).

« Mauvaise herbe » annuelle verte et touffue d’une trentaine de centimètres, très répandue, apparaissant dans les endroits ensoleillés ou mi-ombragés.

Maladie se développant en milieu humide, causée à une plante par un champignon. Elle affecte de nombreuses plantes et peut prendre des proportions épidémiques dans certaines cultures de grande importance économique, telles que la pomme de terre, la vigne, etc. Le mildiou se distingue par l’apparition de  petites taches noirâtres et au feutrage blanchâtre sur le dessus ainsi que le dessous de la feuille. 

« Mauvaise herbe » à petite fleur blanche de maximum 60cm dont la floraison s’étale de juin à novembre et la fructification à l’automne sous forme de petites sphères jaunes puis noires à maturité.

Les nématodes sont des vers microscopiques vivant dans l’eau du sol. Présents en très grand nombre, certains sont de redoutables ravageurs qui s’attaquent aux plantes du potager, alors que d’autres sont de précieux alliés pour décomposer les matières végétales du sol.

Classe de produits phytopharmaceutiques anciennement employés comme insecticides agissant sur le système nerveux des insectes.

Maladie causée par l’apparition de champignons ascomycètes qui parasitent diverses cultures. Apparaissant sous forme d’un feutrage blanc et provoquant une déformation des feuilles, elle est favorisée par les grandes différences de températures entre le jour et la nuit.

Une des maladies les plus préjudiciables du colza, détectable aux macules apparaissant sur les feuilles à l’automne. Elles prennent la forme de taches gris cendré avec des points noirs. A la sortie de l’hiver, une nécrose au collet peut apparaître, provoquant potentiellement la rupture du bas de la tige et le dessèchement de la plante, ou la casse de la tige à la floraison.

Importante maladie du froment provoquée par deux champignons. L’apparition de cette maladie est accentuée sur une terre où le froment est cultivé plusieurs années de suite et dans un climat froid et humide.

Insecte sauteur, petite cigale de 2 à 3mm dont les ailes sont translucides , considéré comme un des pires ravageurs du poirier. Il provoque des tâches noires sur les fruits et une perte précoce des feuilles. Il a développé différentes formes très résistantes aux insecticides.

Insecte de la famille des papillons, la pyrale est le ravageur aérien le plus fréquemment observé. Les chenilles de cette espèce sont connues pour attaquer les cultures de maïs, dont elles sont le principal ravageur, ainsi que d’autres plantes cultivées comme le tournesol, le houblon, le chanvre, les chrysanthèmes et la pomme de terre.

Maladie foliaire de la betterave sucrière provoquée par un champignon qui se propage par l’effet de spores. Cette infection peut s’avérer dévastatrice pour la qualité en sucre d’une partie voire de l’ensemble de la parcelle. En effet, une betterave devant recomposer son système foliaire perd en qualité sucrière. Cette maladie est favorisée par une rotation courte des parcelles.

Résidu de la quantité d’azote dans un sol.

Maladie cryptogamique provoquée par un champignon qui affecte la pomme de terre ainsi que la betterave, le maïs, la chicorée et la laitue.  Elle provoque des dégâts variés à la pomme de terre durant plusieurs stades du cycle de végétation, se caractérisant par des manques à la levée, un retard de tubérisation, des baisses de rendement et une dépréciation de la valeur de la récolte.

Cette maladie est appelée « maladie de l’orge » car elle est la plus nuisible et la plus fréquente pour cette culture. Elle se manifeste dès le tallage et couvre ensuite tout le cycle de la culture.

La rouille est une maladie qui touche de nombreux végétaux et se manifeste sous forme de taches de couleur rouille. Si elle ne menace pas la survie de la culture atteinte dans l’immédiat, elle cause en revanche des dommages d’ordre esthétique et un affaiblissement de la culture, affectant ses rendements par la suite.

Maladie provoquée par un champignon et se manifestant par des taches de couleur rouille, la rouille naine est la maladie de ce type la plus fréquente dans la culture d’escourgeon.

Maladie fréquente en Belgique provoquée par un champignon dont les spores peuvent être emportées par le vent sur de longues distances. Les cultures principalement touchées sont le blé, le triticale et l’épeautre. Elle est repérable par ses foyers circulaires jaunes, nettement définis. Jusqu’à 70% de perte de rendement peuvent être observées en cas d’infection grave sur variété sensible.

Champignon à l’origine de la maladie appelée « pourriture blanche », attaquant principalement les cultures de colza et de tournesol. Il est capable de survivre de 6 à 10 ans dans le sol et est favorisé par plusieurs facteurs: sol peu drainé, surplus en azote, cultures intermédiaires sensibles ou encore un climat doux.

Longue tige rampante sans feuilles qui, chez diverses plantes telles les fraisiers, s’enracine à son extrémité et forme ainsi un nouveau pied. Il s’agit donc d’un organe végétal de multiplication.

Insecte coléoptère dont la larve parasite et détruit un grand nombre de cultures potagères en se nourrissant de leurs racines et bulbes.

Maladie fongique provenant de divers champignons touchant les pommiers, poiriers et pruniers. La tavelure est responsable de dégâts importants sur ceux-ci en provoquant un ralentissement net de leur développement. Elle se détecte par des taches brunes sur le feuillage et le fruit.

Transformation de certaines parties de végétaux (racines, tiges ou feuilles) en organes de réserve (saccharose de la betterave, amidon de la pomme de terre, etc.), permettant la survie de la plante pendant la mauvaise saison.

Adventice (« mauvaise herbe ») annuelle présente dans un grand nombre de cultures, principalement dans les céréales d’automne. Elle produit jusqu’à 2000 graines qui se répandent facilement et qui peuvent survivre jusqu’à 11 ans dans le sol. En cas de forte présence, il peut avoir un impact considérable sur les rendements (moins 20 à 30%).